Laboratoire Evaluation de la Qualité d'Usage dans l'Architecture et l'Environnement Le Laboratoire d’Évaluation de la Qualité d’Usage dans l’Architecture et l’Environnement bâti (LEQUArEB)est un projet qui vise à fédérer les chercheurs autour la question de la qualité de l’environnement bâti à l’échelle architecturale et méso-urbaine, c'est-à-dire celles des quartiers, des petits groupements complexes et des « master plans ». Longtemps délaissée au profit des études sur la qualité au niveau de la ville ou à une échelle plus grande, celle de l’armature urbaine ou encore celle de nature sociologique du cadre de vie, la qualité à l’échelle du bâtiment (équipement, logement) ou du groupement (environnement immédiat, master plan, etc..), tire sa légitimité…
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Le Laboratoire d’Évaluation de la Qualité d’Usage dans l’Architecture et l’Environnement bâti (LEQUArEB)est un projet qui vise à fédérer les chercheurs autour la question de la qualité de l’environnement bâti à l’échelle architecturale et méso-urbaine, c’est-à-dire celles des quartiers, des petits groupements complexes et des « master plans ». Longtemps délaissée au profit des études sur la qualité au niveau de la ville ou à une échelle plus grande, celle de l’armature urbaine ou encore celle de nature sociologique du cadre de vie, la qualité à l’échelle du bâtiment (équipement, logement) ou du groupement (environnement immédiat, master plan, etc..), tire sa légitimité du constat de médiocrité de l’environnement construit et plus particulièrement dans sa dimension de qualité d’usage. L’absence de référentiel au niveau national permettant d’aider à l’évaluation des projets réalisés et à la proposition de cahiers des charges adéquats pour les projets à venir est un autre argument en faveur du lancement de ce laboratoire.
Concept flou, les recherches sur la qualité d’usage ont émergé à la faveur des dysfonctionnements constatés dans les projets réceptionnés et dans l’inadaptation globale de l’environnement bâti ; à une échelle plus grande, aux pratiques et usages. L’enjeu est de taille pour l’Algérie qui a fait un gros effort en matière de production de logements, d’équipements, de campus universitaires, de cités administratives et des quartiers entiers.
Le laboratoire, à travers la synergie des équipes le composant et des doctorants et chercheurs affiliés, se fixe comme objectif d’évaluer les qualités d’usage à deux niveaux :
- Le premier concerne les bâtiments construits et/ou occupés : il s’agira d’y évaluer la qualité d’usage dans ses multiples dimensions (accessibilité, navigation, orientation, flexibilité, adaptation fonctionnelle, et confort d’ambiance et efficacité énergétique) ; il s’agira également de faire le lien avec le processus en amont (Maitrise d’ouvrage et qualité) et à l’étude des référentiels de la qualité d’usage.
- Le deuxième concerne l’échelle micro-urbaine, celle du quartier et du groupement de bâtiments, des petits groupements complexes et des « master plans ». Il s’agira d’y caractériser l’adéquation entre l’espace conçu et réalisé et l’espace mental des usagers ainsi que leurs attentes par rapport au cadre de vie qui leur a été offert. Il est question d’identifier les dysfonctionnements comme la ségrégation sociospatiale et fonctionnelle ; le manque de sociabilité et d’urbanité ; l’absence d’un véritable lieu ; l’absence d’un cadre de vie et des services de qualité ; la structure effilochée et l’absence d’éléments urbains physiques structurants, etc.
Cependant, dessiner les contours d’une définition de la qualité d’usage dans le contexte algérien urbaine et en définir un référentiel n’est pas chose aisée : la qualité dépasse la simple prise en compte de normes techniques pour essayer de faire la jonction entre la diversité des vécus, des préoccupations, des attentes des usagers et la forme(s) architecturale ou urbaine susceptible d’améliorer leur cadre de vie. Il s’agira de s’appuyer, dans un premier temps, sur les besoins fondamentaux partagés par les êtres humains (Besoins physiologiques, sociaux, sécuritaires tels que définis par Maslow (1954) en rapport avec un cadre bâti et de rechercher, dans un deuxième temps, un cadre de référence contenant ce que les recherches les plus récentes ont mis au jour en termes de critères de qualité d’usage. Ces critères diffèrent d’un référentiel à l’autre et les travaux sont nombreux à ce sujet.
Le Laboratoire d’Évaluation de la Qualité d’Usage dans l’Architecture et l’Environnement bâti (LEQUArEB) a aussi pour vocation d’apporter une assise scientifique et logistique à la formation des masters et des doctorats en architecture et urbanisme à l’université d’Oum El Bouaghi. Il a aussi pour objectif d’encadrer et d’encourager la recherche scientifique en mettant l’accent sur les problématiques actuelles suscitées par les efforts de l’état en matière d’habitat et d’équipements publics et de projets urbains. Le laboratoire se veut un vecteur d’accompagnement de cette politique en tentant d’apporter son expertise et ses propositions.
Le laboratoire se veut aussi un espace d’échange et de convivialité, ouvert aux enseignants chercheurs et aux doctorants des départements d’architecture, d’aménagement et d’urbanisme de la faculté des sciences de la Terre et d’Architecture, mais aussi d’autres facultés de l’université Larbi Ben Mhidi d’Oum El Bouaghi.
Il se donne également pour objectif de donner plus de visibilité aux activités scientifiques, académiques et appliquées, de ses membres, souvent fragmentées et méconnues.
La proposition du laboratoire tourne autour de quatre équipes de recherche composées d’un mélange de chercheurs confirmés et de jeunes chercheurs ; l’objectif étant d’amener progressivement ces derniers à une autonomie par la maitrise des rudiments et des protocoles de base.